Le magazine gratuit de la salle d’attente
Bimestriel - 52 pages
Format 200 x 260 mm

Diffusion : 300 000 exemplaires
dans les cabinets médicaux
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numéro > 47

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mots clé : petit déjeuner, nutrition, obésité, surpoids, alimentation

Le p’tit dej’ est servi !

N’écoutons pas les mauvaises langues qui nous cassent le moral nutritionnel. Le petit déjeuner, en France, ça marche. Ca marche même de plus en plus fort puisque le taux d’abstinents du premier repas de la journée est passé nettement au-dessous de la barre des 10%.

Il est toujours intéressant de constater à quel point la répétition d’informations fausses ou approximatives suffit à remplacer une vérité. En matière de nutrition, on n’a que l’embarras du choix et ça commence tôt le matin puisque l’une des idées reçues les mieux implantées est que les Français – tous âges confondus –sauteraient volontiers le petit déjeuner.

Telle une tartine dans un bol de café, le grand observatoire de nos comportements qu’est le CREDOC, se plonge régulièrement dans nos habitudes de petit déjeuner et conclut tout aussi régulièrement que, si les choses bougent, c’est plutôt dans le bon sens !

Consensus et petits pains

Au fil des années, les enquêtes sont formelles : le premier repas de la journée (étymologiquement, « déjeuner » signifie rompre le jeûne) s’est véritablement institutionnalisé, quelle que soit la tranche d’âge étudiée.

La part des enfants de 3 à 12 ans « prenant sept petits déjeuners par semaine » (avouons qu’il est difficile de faire mieux…) est aujourd’hui de 91%. Chez les ados de 13 à 19 ans, dont le caractère rebelle ne s’éveille apparemment pas aux aurores,  la part des petits déjeuneurs réguliers est passée en cinq ans de 65% à 79%. Les adultes de 20 ans et plus (ce qui laisse de la marge), culminent quant à eux à 91%.

Non contents d’étudier ce que nous avalons au petit déjeuner, nos amis du CREDOC s’intéressent de surcroît aux conditions dans lesquelles nous l’avalons.