mots clé : Eté, vacances, vaccinations, turista, paludisme, dengue, chikungunya, enfants, canicule

Objectif : partir en forme et revenir entier

Check-list anti-galère

Carnet de vaccination et passeport : en règle. Billets d'avion ou de train : en poche. Valises : bouclées. Tout est prêt ? Sans vouloir jeter un froid, il est préférable de procéder à quelques vérifications si l'on ne veut pas que notre croisière de rêve se transforme en galère d'été…

Les départs en vacances sont traditionnellement l'occasion de dresser des check-lists à rallonge qui s'achèvent malgré tout par la sempiternelle et angoissante question: "Qu'est-ce qu'on a oublié?". En général, la réponse arrive toujours… dès qu'il est trop tard. Puisqu'il est encore temps, nous vous emmenons faire un petit tour des ennuis évitables. Moins agréable évidemment qu'un départ à l'aventure, mais beaucoup plus tranquillisant et reposant…

Transports: on voit le mal partout

Lorsque l'on évoque le mal des transports, on pense spontanément au mal de mer, au terrible roulis qui fait tanguer le cœur le mieux accroché. Mais, qu'il s'agisse du bateau, de la voiture ou de l'avion, la raison en est presque toujours la même et se situe au niveau de notre cerveau. Celui-ci cherche en permanence à se situer dans l'espace et utilise pour y parvenir, deux sources d'informations. L'une est fournie par le regard, l'autre par l'oreille interne. Sur un bateau, en voiture ou en avion, ces deux perceptions peuvent être perturbées et… c'est le drame… 

Il ne suffit pas de chanter "il était un petit navire" pour se changer les idées sur l'eau. Le mal de mer est souvent violent, répétitif et, un bonheur n'arrive jamais seul, durable. Pour l'éviter ou en minimiser les effets, il n'y a pas grand-chose à faire: le mieux est d'essayer de se placer au milieu du bateau, là où les effets mécaniques du tangage et du roulis sont les moins sensibles et à regarder au loin la ligne d'horizon (jamais les vagues ou le sillage). On peut aussi essayer de dormir car les efforts déployés par notre oreille interne pour nous situer dans l'espace se calment pendant le sommeil.

En réalité, s'agissant du mal de mer, le vrai remède est d'ordre médicamenteux. Votre médecin vous prescrira – en comprimés ou en patches – soit des hypnotiques légers, soit des anti nauséeux qui vous aideront à tenir le cap avec dignité…

D'une façon générale, respectez bien les précautions d'emploi car ces médicaments provoquent des états de somnolence et sont incompatibles avec la  consommation d'alcool. Il convient donc de les prendre au moment le plus judicieux (juste avant le départ et avant d'être malade…).

Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles

Moins violent est le mal des transports ressenti sur terre. Lorsqu'il n'est pas dû à un pilotage trop vif (on peut demander au conducteur d'adopter une conduite plus souple), le malaise  peut disparaître en accrochant le regard à un repère stable, loin devant soi (là encore, une légère médication peut s'avérer nécessaire et éviter bien des tracas).

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