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Grosse chaleur

Gardons la tête froide

L’été, il fait chaud… Même dans les régions dites tempérées. L'hécatombe due à la canicule de 2003 reste gravée dans les mémoires et les Pouvoirs publics en ont, depuis, tiré la leçon. Reste que la bonne gestion de ces périodes de grosse chaleur dépend plus de nous-mêmes que de l'Etat.

Avouons-le : certains des conseils officiels destinés à nous protéger des grands accès de canicule pourraient aussi provoquer de grands accès de fou rire tant ils tombent sous le sens. Depuis l’été 2003, on en aura entendu des appels à l’hydratation, des injonctions à fermer les volets le jour, à ouvrir les fenêtres la nuit, à se promener à la fraîche dans les centres commerciaux climatisés… Et ce qui est vrai dans nos villes l'est également loin de chez nous.

Même les médicaments ont chaud

On en parle évidemment beaucoup en France dès que les premières chaleurs écrasent nos villes, mais la pollution sévit partout dans le monde.  

Les concentrations de polluants atmosphériques (notamment d'ozone ou de dioxyde de soufre) peuvent en effet entraîner toutes sortes de manifestations pathologiques sous forme de conjonctivites, rhinite, toux, essoufflements, voire malaises, heureusement réversibles en quelques heures.

Il existe une sensibilité individuelle à la pollution photochimique mais on sait que les populations les plus sensibles restent les enfants, les personnes âgées, celles souffrant d'une pathologie respiratoire ou cardiovasculaire. Pour elles, la combinaison des effets de la pollution et de la canicule se potentialisent.

Les fortes chaleurs peuvent également avoir des effets dont on parle moins, notamment sur les médicaments.

Certains d'entre eux doivent être conservés entre +2 et +8°C. Quelle que soit la température extérieure, leur place est au réfrigérateur : en situation sédentaire et confortable, pas de souci. En revanche, s'il faut voyager avec ces médicaments, il faudra les transporter dans des conditions respectant la chaîne du froid (emballage isotherme réfrigéré).

Pour les autres types de médicaments, à conserver à une température inférieure à 25 ou 30°C, un dépassement ponctuel est sans conséquence. Il est cependant conseillé de les transporter dans un sac isotherme non réfrigéré: là où vous souffrez de la chaleur, vos médicaments souffrent aussi.

Chaleur d'enfer… « suppo » de Satan

Certaines formes pharmaceutiques sont sensibles aux élévations de température. C'est le cas de la plupart des crèmes… et de tous les suppositoires ! Outre le fait que leur efficacité peut s'altérer, leur utilisation s’avère pour le moins problématique…

Buvez et pensez…

L’eau est un élément indispensable au fonctionnement des cellules et au transport des nutriments dans notre organisme. Une déshydratation, même mineure, n’est pas sans conséquence : pour une perte d’eau de 4%, les performances physiques et mentales peuvent chuter de 40%.