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Il faut réagir vite

Enfants hyperactifs

Il ne tient pas en place, semble ne jamais écouter, réagit de manière impulsive. L’hyperactivité se décèle- en principe - rapidement chez l’enfant car la vie de famille devient vite un enfer.

Quelle différence y a t il entre un enfant turbulent et un hyperactif ? Généralement, c’est à l’âge de la scolarité que l’on peut avec certitude mettre un mot sur une situation qui est difficile à gérer dans le premier cas… et impossible dans le second !

De convocation en avertissement,  l’accumulation des crises provoquées à l’école suffit  à démontrer aux parents concernés qu’il est nécessaire d’agir et que toutes les questions qu’ils gardaient la plupart du temps pour eux pouvaient – devaient – être résolues avec l’aide des thérapeutes.

Le quotidien, aux côtés d’en enfant hyperactif est épuisant. Celui-ci, au sens littéral du terme, « n’arrête jamais » : aussitôt réveillé, c’est la tempête qui commence à souffler. En mouvement perpétuel, le jeune hyperactif s’avère incapable de prêter attention à quoi que ce soit, incapable de rester assis devant son petit-déjeuner, incapable d’obéir à la moindre injonction.

A force de dizaines d’allers-retours dans les escaliers, de centaines de ramassages de crayons laissés tombés à terre, de bagarres à répétition et de punitions en chaîne, la journée se terminera tard avec la certitude d’un lendemain tout aussi exténuant.

L’enfant souffre souvent intensément

Exténué, tout le monde l’est ; malheureux, chacun l’est aussi, à commencer par le plus concerné de tous, l’enfant lui-même, qui se sait « responsable » de l’ambiance familiale électrique, avec ce que cela peut avoir de conséquences au sein du couple et de la fratrie.

Engagé dans un rapport négatif avec ses parents, ses professeurs, ses copains, l’enfant hyperactif peut avoir une vision très dégradée de lui-même et en souffrir parfois jusqu’à la dépression.

En raison de son comportement, on ne lui dit jamais qu’il fait bien. Il finit alors par penser qu’il n’est qu’un incapable…

3 à 5% des enfants entre 6 et 14 ans (très majoritairement des garçons) souffriraient de « Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité » (TDAH). Excessive ou pas, cette estimation permet de chiffrer à plus ou moins 200 000 le nombre de familles concernées.

Celles-ci, en plus de leur combat quotidien, doivent livrer une autre bataille, plus souterraine mais pas forcément plus simple, pour une véritable reconnaissance de la pathologie de leurs enfants.

La question du TDAH a longtemps fait l’objet de très vifs débats entre spécialistes français et ces discours contradictoires, pas totalement éteints aujourd’hui, sont toujours destructeurs pour les parents. Bon nombre d’entre eux ne parviennent au diagnostic qu’après avoir été culpabilisés, considérés comme de mauvais éducateurs.

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