Pour lutter contre le déficit de lumière qui bouscule notre équilibre naturel en nous donnant l’impression de vivre nos journées en pleine nuit, la luminothérapie s’avère être une méthode très efficace. Son succès est en tout cas considérable. Pour les voyageurs internationaux soumis au jet lag et à toutes les victimes du général Hiver, il s’agit d’exposer son visage à une lumière blanche de haute intensité rappelant celle du soleil pour aider à recaler son horloge biologique.

Luminothérapie : l’été en hiver

Le traitement commence généralement par des sessions de 10 à 15 minutes quotidiennes mais, en cas de résultat médiocre, le temps d'exposition peut passer à 30 à 45 minutes par jour. Les plus jeunes réagissent à la luminothérapie en quelques jours seulement, mais, pour d'autres cela peut prendre davantage de temps. Si les symptômes persistent, il faut alors augmenter le nombre de sessions de luminothérapie à 2 par jours. Quoiqu’il en soit, il est généralement conseillé de ne pas interrompre le traitement et de garder le rythme jusqu'à ce que le soleil de printemps prenne le relais naturellement.

L’hiver, ce n’est quand même pas seulement une longue déprime soignée à coup de lumière blanche, voire de petites pilules de concentré de bonne humeur. Beaucoup d’entre nous  - et heureusement – le traversent sans trop de bobos : entre 77 et 82 fois en moyenne si l’on en croit les chiffres de l’espérance de vie !

Il n’empêche que la mauvaise saison nous fragilise et que l’inactivité physique, une alimentation plus grasse et moins variée qu’aux beaux jours préparent en nous un terrain favorable aux maladies de l’hiver. Parmi elles, les maladies respiratoires sont à la fois les plus banales et les plus menaçantes.

La combinaison de l’explosion de la grippe saisonnière et de la grippe A (H1N1) fera de cette année l’année de tous les dangers pour la santé publique. Alors, plus on abordera cette période délicate en bonne forme, plus on mettra de notre côté les atouts pour bien en sortir. Pour bien s’en sortir.

Froid: à corps défendant

Notre corps se défend plutôt mieux que notre cerveau contre le froid. Les mécanismes biologiques activés permettent, soit une augmentation de notre production de chaleur, soit un renforcement de notre isolation thermique.

> Pour augmenter sa production de chaleur, il suffit de bouger : au repos, un homme de 70 kg dégage une puissance de 80 à 100 watts, entièrement convertis en chaleur. A effort maximum, le même homme dégagera une puissance de 1 000 watts, dont 800 transformés en chaleur.

On peut aussi se contenter de frissonner, mais l’efficacité du « frisson thermique » est moindre (400 watts quand même !) et ne peut pas dépasser 3 heures.

> Le renforcement de notre isolation thermique est naturellement obtenu par des modifications de la circulation sanguine dans la peau et le tissu cellulaire sous-cutané. La chaleur est principalement produite par l’activité des organes et des muscles et s’écoule vers la peau grâce à la circulation sanguine.

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