Bon nombre de médecins praticiens et de chercheurs ont expérimenté des approches thérapeutiques faisant appel aux animaux, notamment dans le domaine des états dépressifs post-opératoires ou liés à des affections lourdes et de longue durée. Les malades sont sensibles aux réactions de l’animal et se responsabilisent volontiers vis-à-vis de lui. On a pu constater notamment que les personnes qui vivaient le plus longtemps avaient fréquemment un animal qu’elles ne voulaient surtout pas laisser derrière elles.

Les chiens ont la cote d’amour

Quand on aime, on ne compte pas… d’accord, mais on panélise, on comptabilise, on sonde et les animaux n’échappent pas à la règle. C’est ainsi que, pour le compte de la Fondation 30 millions d’amis, l‘institut Ipsos s’est penché sur nos préférences en matière d’animaux domestiques. Pas de surprise, les chiens continuent d’avoir la meilleure cote d’amour, même si, sur le plan du nombre de sujets, ils sont désormais légèrement dépassés par leurs ennemis jurés, les chats, plus faciles à caser dans les logements étroits.

Médor l’emporte en tout cas largement au classement général avec 56% des suffrages, mais grâce au renfort déterminant des plus de 60 ans (71%) et des ruraux (64%).

Le principal intérêt de cette enquête est sans doute qu’au-delà de la confirmation de la cote d’amour dont continuent à bénéficier le chien et le chat, celle portée à des animaux familiers pourtant très présents dans les foyers est extrêmement basse. Cochon d’Inde et Hamster ont même du souci à se faire : ils stagnent dans les profondeurs du classement avec respectivement 1,5% et 1% de cote d’amour… que dire alors de la tortue et du poisson rouge ?

Du caviar dans les gamelles

Il n'y a pas si longtemps, chiens et chats vivaient « sur la maison » et se contentaient des restes de leurs maîtres. Lointaine époque : aujourd'hui, les rayons de produits consacrés à la nourriture des animaux familiers (petfood, dans le jargon des professionnels) sont mieux garnis que ceux des aliments pour bébés.

Les 8,9 millions de chats et les 8,2 millions de chiens français, (ou du moins leurs maîtres), disposent maintenant d'un choix imposant. Les produits réservés au chaton débutant  ou au matou confirmé s’inscrivent dans la même logique que les aliments destinés spécifiquement aux toutous juniors ou exclusivement aux cabots seniors….

Surcharge pondérale de tout poil

On est certes attentif aux signes extérieurs de bonne santé, mais la grande affaire devient l'équilibre pondéral, qui constitue apparemment le secteur le plus porteur pour les fabricants : des menus spéciaux destinés aux chiens obèses, des recettes light pour chats contenant 20 % de matières grasses en moins, avec "une teneur contrôlée en substances minérales», des repas équilibrés s'adressant aux grands chiens en surpoids. On en passe, c’est sans faim.

Futures mères : les chats n’ont pas la cote

La toxoplasmose est une maladie causée par un parasite véhiculé par les chats et qui se retrouve dans leurs déjections. Si la plupart des filles sont immunisées avant l’âge d’avoir des enfants, un test de dépistage est systématiquement pratiqué chez les femmes enceintes lors de la première visite prénatale. La toxoplasmose est en effet transmissible au fœtus par la mère et potentiellement responsable de très graves lésions cérébrales.

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