La Santé dans le collimateur de l’IGF
ANAP, HAS et ANESM mises en cause




Les missions et le fonctionnement de plusieurs agences santé épinglées par le rapport de l’IGF.

Dans le – sévère – rapport rendu public par notre confrère Le Parisien puis par l’Inspection Générale des Finances elle-même, les agences qui gravitent autour des administrations et qui sont censées en rendre le fonctionnement plus souple et plus efficace.

Selon les inspecteurs de Bercy, 1 244 structures enteraient dans ce cadre, employant 443.000 personnes et mobilisant 50 milliards d’euros.

Dans ce paysage un peu chaotique, plusieurs agences sont chargées d’aider les établissements de santé et médico-sociaux à améliorer la qualité de leurs prestations.

L’ANAP, la HAS et l’ANESM interviennent ainsi toutes trois dans la production de recommandations à l’attention des établissements de santé et médico-sociaux.

Si le rapport reconnaît que la coordination des acteurs permet généralement de développer des approches complémentaires, « ces situations conduisent toutefois à des dispersions d’efforts et à une grande complexité du paysage institutionnel qui brouille sa lisibilité ».

Comme souvent dans ce type de rapports explosifs, le détail des dysfonctionnements est souvent loin d’être aussi scandaleux que leur annonce le laisserait croire. C’est le cas pour les 3 cas cités plus haut.

En revanche, les inspecteurs notent à juste titre la propension de l’Etat à favoriser le foisonnement d’agences dans la sphère sanitaire, chaque agence étant constituée à la suite d’une crise.

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