Travailler tard nuit
les travailleurs de nuit sont en moins bonne santé




Un rapport de la Dares montre la progression spectaculaire du nombre de travailleurs nocturnes

D'abord un constat qui contredit les affirmations d'immobilisme en matière de flexibilité des horaires de travail : en 20 ans, le nombre de salariés exerçant une activité nocturne a doublé.
De 3,5%, la proportion des travailleurs entre 21h00 et 6h00 a carrément doublé (de 3,5% à 7%), particulièrement chez les femmes, même si les hommes demeurent plus souvent concernés.
Cette progression spectaculaire ne va pas sans avoir des conséquences pour la santé des salariés concernés. Un autre rapport, réalisé celui-ci par l'Inserm montre que le travail de nuit favorise le développement de certaines pathologies psychologiques ou cardiovasculaires et, chez les femmes, un sur-risque de cancer du sein (+ 50% de risque).