Dengue : Bachelot ne s’affole pas…
Mais les antillais aimeraient qu’elle s’inquiète !




La Ministre a-t-elle tiré les leçons de la grippe A ? En tout cas, la dengue ne la rend pas folle d’angoisse.

Aux Antilles, on commence à trouver que Roselyne Bachelot prend les choses un peu trop calmement.

Avec plus de 60 000 personnes touchées depuis le mois de février et 19 morts, l’épidémie de dengue est l’une des plus virulentes que la Guadeloupe et la Martinique aient connues depuis longtemps sans que les autorités ne se précipitent pour mettre les moyens et régler le problème.

La « mobilisation de l’armée » s’est limitée à l’envoi de quelques dizaines de militaires pour aider à nettoyer les foyers potentiels de prolifération de moustiques.

Devant la montée du mécontentement de la population et des professionnels de santé (qui s’épuisent depuis 6 mois sans renfort ni soutien), les ministres de la Santé et de l’Outre-mer ont été priées par le Chef du Gouvernement d’aller montrer leur intérêt pour la question.

On ne peut pas dire que le week-end caribéen de Roselyne Bachelot et de Marie-Luce Penchard restera dans le souvenir des iliens comme une réussite spectaculaire.

Le résultat des courses est loin d’être à la hauteur des attentes : 300 volontaires du Service civique pour faire la chasse au moustique, 200 000 euros pour que les agences environnementales s’attaquent enfin aux décharges sauvages et aux carcasses de véhicules où prolifère l’Ades Aegypti et des examens sérologiques désormais remboursés par la Sécu !

Mazette, voici la preuve que l’on peut gérer une épidémie sans disperser ses forces et sans dilapider l’argent public…

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