Toxicomanie : bad trip à l’UMP
Vif débat sur « les salles de consommation supervisées »




Remous autour de l’ouverture de salles de consommation de drogues sous contrôle médical.

Roselyne Bachelot, en annonçant, à l’occasion de la récente Conférence internationale sur le sida de Vienne, une série de mesures innovantes de prévention du risque en matière de toxicomanie, a ouvert une véritable boîte de Pandore.

De quoi s’agit-il ? D’expérimenter dans plusieurs villes, dont Paris et Marseille, des lieux où les toxicomanes pourraient s’injecter des produits dans de « bonnes conditions » d’hygiène et tenter de limiter ainsi les risques de transmission de maladies telles les hépatites ou le VIH.

14 députés UMP ont depuis crié au loup en qualifiant les salles de consommation supervisées de « salles de shoot ». L’ambiance étant plutôt au grand retour de la « tolérance zéro » dans le sabir sécuritaire du parti présidentiel, plusieurs voix ministérielles s’élèvent  aujourd’hui pour appeler à « l’ouverture d’un débat » sur cette expérimentation.

Si la logique des événements est respectée, l’ouverture du « débat » se traduira, comme c’est désormais l’habitude, par la création d’un comité Théodule qui, comme d’habitude, s’empressera d’enterrer la proposition. Tolérance zéro = prévention zéro ?

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