Anxiolityques: la hausse était bidon
Pas d'envolée post attentats




Contrairement à ce qu'affirmait Celtipharm, les ventes d’anxiolytiques sont restées stables

Quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo et de la Porte de Vincennes, l'annonce de l'augmentation de 18,2% des ventes d’anxiolytiques avait sidéré les professionnels mais laissé place à des interprétations aussi fumeuses qu'inutiles puisque tout cela était parfaitement bidon.
Il aura quand même fallu un communiqué officiel de l'Ordre des Pharmaciens pour dégonfler l'affaire née d'une déclaration du directeur des Études de Celtipharm, société spécialiste de la collecte et de l'analyse des données de santé en temps réel.
L'Ordre des Pharmaciens a fondé ses calculs sur les dossiers pharmaceutiques informatisés des patients tenus par chaque officine.