Bisphénol A : accouchements sous influence
Des césariennes perturbantes




L’ANSES rendait publics aujourd’hui les résultats de ses travaux sur les effets du bisphénol A

Après les informations publiées cet été dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire par l’Institut de Veille Sanitaire, c’est autour de l’ANSES de se pencher sur les effets sanitaires du Bisphénol A.

On le sait depuis le débat sur les biberons, bisphénol A et phtalates sont des perturbateurs endocriniens qui peuvent induire des effets sur le développement et la reproduction.

Rappelons que le BEH révélait que l’on retrouve un taux significativement plus élevé d’imprégnation chez les femmes ayant accouché sous césarienne que chez celles ayant accouché par les voies naturelles.

Pour les auteurs de l’étude, aucun doute : cette contamination est due au matériel médical, notamment aux dispositifs de perfusion et suggère ainsi que l’exposition au bisphénol A et aux phtalates est systématique pour les futures mères dans les unités de soin intensifs en néonatalogie ou en gynécologie-obstétrique.

Selon l'ANSES, le bisphénol A se trouve dans près de 60 secteurs d'activité, d'où leur présence dans la plupart des conditionnements d'aliments et de boissons, les jouets et articles de puériculture, le matériel médical, les tickets de caisse.

Pas facile à éviter le BPA...

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