Hypothèse n°2 (largement vérifiée celle-ci) : on a beau couper la parole aux blondes, elles finissent toujours par avoir le dernier mot.

Cosmétique à tout crin

On a compris que la blondeur, les blondes, les blonds et toutes les histoires qui les accompagnent ne sont pas près de disparaître mais constitueront de moins en moins une caractéristique physique courante. Les scientifiques ne s’y trompent d’ailleurs pas. Axel Kahn prévoit le développement massif d’un profil métissé, proche selon lui du type brésilien. Sans attendre, des armées de chercheurs travaillent pour le compte des géants de l’industrie de la cosmétique afin d’anticiper l’émergence d’un nouveau standard physique et, avec lui, la reconnaissance d’une nouvelle forme de beauté, davantage axée sur un « cheveu métissé ». L’Oréal a même recensé une kyrielle de nouveaux types de cheveux qui viennent désormais s’ajouter aux classifications traditionnelles et désormais un peu dépassées. Les cheveux étaient jadis de type caucasien, africain ou asiatique : ils sont aujourd’hui répertoriés en nuances allant du raide absolu (Asie, Inde…) au crépu extrême (Ghana, Nordeste brésilien…) pour coller au plus près du métissage des populations.

Que va-t-il advenir du mythe hollywoodien ? La disparition des cheveux clairs entraînera-t-elle la chute des blondes dans l’univers fantasmatique du beau ? Bien au contraire ! D’autres chercheurs – en sciences sociales cette fois – forment pour leur part l’hypothèse que ce qui séduit dans la blondeur est finalement moins la couleur des cheveux que sa rareté. Conclusion pas très scientifique mais frappée au coin du bon sens, moins il y aura de blondes plus elles seront adulées par les uns… et moquées par les autres. Décidément, la dernière histoire de blonde n’est pas encore écrite et ce n’est pas forcément la meilleure nouvelle de l’année.

A + B – C = blond

Aujourd’hui, dans le monde, on estime qu’un individu sur 10 000 est blond.

La France compte 4,9 millions de blondes… mais plus de la moitié d’entre elles seraient des tricheuses décolorées. On estime d’ailleurs à 30% seulement le nombre de vraies  blondes ne touchant pas à la couleur de leurs cheveux.

Les blondes dépensent en moyenne 216 euros par an pour les produits de beauté, 15 euros de plus que les autres françaises.

Blondeur et minceur font apparemment bon ménage, les blondes étant en effet plus nombreuses à avoir un Indice de Masse Corporelle inférieur à 25. Mais certaines mauvaises langues prétendent qu’elles confondent IMC et QI…

Cheveux longs, idées reçues

> Se couper les cheveux les rend plus vigoureux : Faux.

Contrairement au gazon, les cheveux poussent par la racine, et non par la pointe. Les couper n’a donc aucune incidence sur leur aspect.

> Un cheveu qui tombe avec sa racine ne repoussera pas : Faux.

Le cheveu se renouvelle sans cesse ; lorsqu’un nouveau cheveu pousse, sa racine remplace celle de l’ancien. Il est donc normal de perdre un cheveu et sa racine.

> La calvitie ne touche que les hommes : Faux.

Elle apparaît parfois chez la femme en dehors de toute pathologie, notamment pendant ou après une grossesse ou lorsqu’elle produit trop d’hormones mâles.

> Se couper les cheveux un soir de pleine lune leur donne du volume 

Mystère. Demandez au loup garou.

Vraies ou fausses ?

Il n'existe pas de corrélation absolue entre la couleur du haut et celle… du bas. Même chez une vraie blonde, les poils pubiens et axillaires auraient tendance à foncer, surtout l'hiver en raison du manque de lumière.
Les blondes claires ont ainsi le pubis plutôt doré et les blondes cendrées, châtain avec des reflets roux. Ca, c’est du journalisme d’investigation !