L’alcool : non, le resvératrol : oui !
Le vin rouge est vraiment anticancéreux




Selon l’Inserm, le resvératrol présent dans le vin rouge a bien des propriétés anticancéreuses.

Comme tout le monde ne lit pas la revue scientifique « Carcinogenesis » et que, même lorsque c’est le cas, le numéro de septembre a pu vous échapper, voici une nouvelle qui va encore réjouir les amateurs du jus de treille et désespérer les professionnels de la prévention.  

Des chercheurs de l’Inserm à Dijon viennent en effet de mettre en évidence les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses du resvératrol.

Ces chercheurs sont les premiers à découvrir une nouvelle voie de signalisation montrant que ce phytophénol alimentaire bien connu, présent dans le vin rouge, agit sur l’organisme comme un agent préventif des maladies cardiovasculaires ainsi que de certains cancers.

Sa présence dans le raisin provient d’une réaction de la vigne contre une infection commune due au champignon Botrytis cinerea.

Si le resvératrol est l’une des molécules phares de ce que l’on a appelé le « french paradox », les mécanismes qui expliqueraient ces propriétés particulières ne sont pas encore élucidés. Ne refaisons pas le coup du verre à moitié vide, mais on aimerait savoir…