Si tout cela ne fonctionne pas vraiment, si vous sentez que votre maillot de bain se rétrécit au rythme du temps qui vous sépare encore de l’été, parlez-en à votre médecin qui vous conseillera plus efficacement que la plupart des inventeurs de régimes fleurissant à chaque nouveau printemps. N’oublions surtout pas non plus qu’existent de nobles corporations, celles des nutritionnistes et des diététiciens, qui présentent l’immense avantage de se préoccuper de vous et… de travailler même en dehors des périodes pré-estivales.

Ils vous éviteront de tomber dans les pièges que tendent la plupart des régimes. Premier danger, celui des carences provoquées par bon nombre d’entre eux, entraînées par un effet de réduction de la masse musculaire ou d’eau dans le corps. En supprimant totalement certains aliments, voire certaines familles entières d’aliments, on parvient provisoirement à une perte de poids. D’ailleurs, toute alimentation restrictive ou exclusivement axée sur une famille d’aliments finit par entraîner une perte de poids, soit par simple lassitude (toujours manger la même chose, c’est finir par moins en manger), soit par réaction du corps au déséquilibre alimentaire.

Des bas, des hauts et du yo-yo

Ne nous voilons pas la face : nous avons toutes et tous entendu parler du régime spectaculaire efficace, pas fatiguant, pas cher. Nos ami(e) l’ont essayé : ça marche ! Hélas, s’il n’existe pas de statistiques incontestables sur le sujet, on peut affirmer sans grands risques de se tromper que la probabilité est grande, non seulement de reprendre très rapidement les kilos perdus mais de subir en prime une prise de poids supplémentaire.

Je perds trois kilos en quinze jours, j’en reprends quatre en deux mois : quel programme ! Et, cerise sur le gâteau, mon prochain régime sera encore plus spectaculaire : Je perdrai plus difficilement mes trois kilos en trois semaines… en revanche j’en reprendrai cinq en deux mois. Et ainsi de suite, régime après régime.

Le plus risqué dans ces expériences apparemment si banales sont les conséquences psychologiques qui sont, bien plus fréquemment qu’on ne le croit, associées aux régimes sévères.

Aux effets secondaires liés aux carences alimentaires (fatigue, irritabilité, stress) s’ajoutent presque toujours ceux, plus durables encore, ressentis post-régime, lorsque l’on prend conscience que, non seulement les kilos difficilement perdus sont revenus, mais que d’autres les ont rejoints. Un peu lassante la dernière saison de la série « je perds du poids » et la mise en scène de plus en plus lourde… Vivement l’été quand même !