Beaucoup plus difficile après 40 ans

Ces techniques connaissent des taux de réussite variables, pour des raisons qui relèvent des causes de la stérilité (le père, la mère, les deux…) et de l’âge de la mère.

Globalement, les meilleurs résultats sont ainsi obtenus dans le cadre d’une ICSI (50% des 20 000 naissances annuelles par AMP). Mais les chiffres sont parfois trompeurs : s’ils sont plus favorables, c’est principalement parce que cette technique est surtout utilisée en cas de stérilité du père et que les femmes traitées avec succès sont généralement plus jeunes et plus fertiles…

Pour parler froidement, l’évaluation faite après six tentatives de FIV (soit deux à trois ans de traitement) montre que la moitié des femmes de moins de 35 ans donnent finalement naissance à un enfant. Le score dégringole à 8% seulement, passés 40 ans. On mesure l’importance du facteur temps dès qu’il s’agit d’envisager l’assistance médicale à la procréation !

Infertilité et Sécu

Remboursée, mais limitée

Depuis mars 2005, un décret a réduit la prise en charge des traitements d'infertilité.

Cette mesure n'autorise aujourd'hui le remboursement que de quatre FIV ou ICSI et de six inséminations. Aucun remboursement n'est possible après 43 ans.

En cas de pronostic médical favorable, on peut obtenir une dérogation, mais, rien d’automatique…

Spermatozoïdes

Au rapport !

Pas toujours facile à placer dans un diner en ville,  mais bon à savoir :

-       Le nombre moyen de spermatozoïdes par millilitre est passé de 120 millions en 1938 à 74 millions aujourd’hui.

-       On reconnaît un sperme « normal » lorsque chaque millilitre contient au minimum 20 millions de spermatozoïdes et que plus de la moitié d’entre eux sont mobiles.

-       On parle d’oligospermie lorsque les spermatozoïdes sont en nombre insuffisant et d’azoospermie lorsqu’il n’y en a pas du tout.

Mères porteuses

Procréation par procuration

Certaines femmes, privées d’utérus mais pas d’ovulation, ne peuvent développer elles-mêmes une grossesse et confient à une autre femme le soin de porter leur enfant. En France, les lois de bioéthique s’y opposent toujours, même si quelques non-lieux ont été prononcés et si les mentalités évoluent doucement. On estime en tout cas entre 200 à 400 le nombre de couples français qui, chaque année, demandent à une femme de porter leur bébé à l’étranger.

Homoparentalité :

C’est loin d’être gagné…

En France, la procréation médicalement assistée est réservée aux hétérosexuels (couple en âge de procréer, marié ou en mesure de justifier de deux ans de vie commune).

La seule solution – légale - qui paraît donc s’offrir aux couples homo désirant avoir un enfant est l’adoption. Beau principe, mais, la réalité montre que l’obtention de l’agrément préalable est un obstacle encore insurmontable. L’homoparentalité socialement assumée n’est pas pour demain…

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