Complémentaires sous le capot

Solex ou Ferrari ?

Mutuelles, sociétés d’assurance ou institutions de prévoyance proposent des contrats intervenant en complément des prestations de la Sécurité sociale. En général, différents niveaux de couverture sont proposés :

Ø  Une couverture de base, ne prenant en charge que le ticket modérateur (la part que ne rembourse pas la Sécurité sociale).

Ø  Une couverture plus étendue, allant au-delà des dépenses courantes ou des soins de base, offrant par exemple de meilleures prestations en cas d’hospitalisation.

Ø  Une couverture supérieure, couvrant les dépassements d’honoraires, offrant une meilleure prise en charge des prothèses dentaires, des lunettes, des cures…

Les tarifs pratiqués varient évidemment selon le nombre et le niveau des prestations proposées, mais aussi de l’âge, de l’état de santé et, éventuellement du lieu de résidence de l’assuré (régions à couverture médicale faible, ou surreprésentées en secteur 2…)

Déremboursements

Toujours moins

Pour déterminer si un médicament mérite d’être remboursé et dans quelles proportions, la Haute autorité de santé prend en compte plusieurs facteurs: la nature de l'affection traitée et le degré de gravité, l'efficacité du médicament et le rapport bénéfices/risques, les alternatives thérapeutiques. Lorsqu’elle juge que le « rendu médical insuffisant », le couperet tombe.

Médicaments

Vignettes à gogo

A chaque boite de médicaments, sa vignette. Attention aux couleurs : elles valent de l’or !

> La vignette blanche barrée concerne les médicaments reconnus comme irremplaçables et coûteux. Elle signifie remboursement à 100%.

> La vignette blanche correspond à un taux de remboursement de 65% et s’applique à la plupart des médicaments courants.

> La vignette bleue est apposée sur les médicaments dont le « service médical rendu » n’a pas été reconnu comme majeur. Le remboursement est dans ce cas de 35%.

Les médicaments prescrits dans le cadre d’une Affection de Longue Durée (ALD) sont remboursés à 100% (vignette blanche et vignette bleue)

Et pour la petite note…

Nos dépenses courantes de santé, remboursées ou non, ont représenté l'an dernier 215 milliards d'euros, en progression de 3,9% en un an. La France consacre ainsi 11% de son PIB à la santé, alors que ce pourcentage atteint 16% aux Etats-Unis. La Suisse se situe au même niveau que la France, juste devant l'Allemagne, la Belgique et le Canada (entre 10 et 11%), tandis que le Royaume Uni et le Japon ne consacrent qu'environ 8% du PIB à la santé.

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