Hormone de croissance : relaxe Max
Justice est faite ?




Il n’y aura donc définitivement pas eu de coupable dans l’affaire de l’hormone de croissance.

La Cour d’appel de Paris a confirmé la relaxe des deux derniers prévenus encore envie : Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d’un labo de l’Institut Pasteur et le médecin Elisabeth Munier, 62 ans.

La Cour a, non seulement confirmé la relaxe pénale mais également écarté la faute civile, donc toute réparation financière…

Un des plus spectaculaires scandales sanitaires des années 80 se referme donc sur un triste bilan : une hormone prélevée sur des cadavres et porteuse de l’agent de la maladie de Creutzfeld-Jacob aura provoqué la mort de 119 personnes sur 1 700 enfants concernés entre 1980 et 1988.

20 ans de procédure et zéro coupable. Pour la présidente de l’Association des victimes de l’hormone de croissance, si justice est rendue, justice n’est pas faite…

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