Canicule russe: mortalité record?
Les autorités minimisent les conséquences




La mortalité à Moscou n'a sans doute pas été multipliée par 2... mais au moins par 4.

Les autorités russes sont pour le moins discrètes sur les conséquences de la canicule chez les moscovites depuis le début de l'été.

La dernière estimation - jamais confirmée - dont nous disposons fait état d'un doublement de la mortalité. La réalité est hélas sans doute de très loin supérieure.

Pendant l'été caniculaire de 2003, en France, la mortalité à Paris avait progressé de près de 190% (soit une multiplication par 3) par rapport à l'année précédente, rien qu'entre le 1er et le 20 août, sans jamais connaître de températures supérieures à 40° comme cela a été le cas à Moscou, pas aussi longtemps et, surtout sans le niveau de pollution extrême qu'a connu la capitale russe.

Conclusion: selon bon nombre d'obervateurs, il faut probablement s'attendre à une mortalité multipliée par 4, voire par 5. Mais, selon les "kremlinogogues", il faut surtout s'attendre à ce que l'on ne connaisse jamais toute la vérité...